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Alexandre Marc is a member of the Institute for Integrated Transition and a Fellow at the International Institute for Strategic Studies.  He is a regular contributor to the Institut Montaigne (Paris). From 2019 to 2021 he was a non resident Senior Fellow at the Brookings Institution  in the Foreign Policy Department. He was until 2019 the Chief Specialist for Fragility, Conflict and Violence at the World Bank.  He is the lead author of the UN-World Bank Flagship Report: "pathways for peace, Inclusive Approaches to Preventing Violent Conflict". He has co-led the preparation of the World Bank first strategy for addressing fragility, conflict and violence. He led the development of the Risk and Resilience Assessment , the World Bank tool for Analyzing issues of conflict and violence m now widely used by the  world Bank and other donors. He has extensive experience in the areas of conflict and fragility having worked on related themes across four continents in more than 80 countries over the last 32 years

He also worked on public policy supporting minority inclusion and socio-cultural diversity. He was seconded by the World Bank to be the director of the Roma Education Fund from 2006 to 2008 , a large Foundation co-created by the Soros Foundation and the World Bank to promote the inclusion of the Roma population ion education systems in 11 European Countries. He also contributed a number of books and articles on teh topic and advised the Decade of Roma Inclusion . In 2005 he was a visiting fellow at the "Centre d'Etude Des Relations Internationales' CERI in Paris.

Alexandre Marc holds a Doctorate in Political Economy from the Institute of Political Science (Sciences Po). before joining the World Bank ion 1988, Alexandre Marc undertook research and consulting on Africa in Oxford University (St Antony's College) and for The Societde d"etudes Economique et Social (Paris).

Biographie résumée de Alexandre Marc

 

 Diplômé de Sciences Po, Alexandre Marc est titulaire d'un doctorat en économie. Ses recherches doctorales portent sur l’histoire économique de l’Afrique. Il suit en parallèle des cours en anthropologie à l’Institut des Hautes Études en Sciences Sociales et passe un peu plus d’un an à l’université d’Oxford pour mener ses recherches doctorales. Il s’intéresse tout particulièrement aux approches pluridisciplinaires liant l’anthropologie et l’économie ainsi que les sciences politiques. Après ses études, il passe près de deux ans comme consultant au Ministère des Finances de Côte d’Ivoire et participe à plusieurs missions de conseils sur le développement économique dans divers pays africains. Il passe également une année au Tchad durant la fin de la guerre civile et travaille avec le nouveau gouvernement sur un programme de reconstruction du pays. Il intègre alors la Banque mondiale comme économiste pour le Tchad.

 

Deux ans plus tard il rejoint l’unité chargée de mesurer l’impact des ajustements économiques sur les populations africaines. L’unité a également la charge de proposer des programmes sociaux permettant de compenser l’impact négatif des programmes d’austérité. Il conceptualise avec son équipe les programmes d’actions sociales que la Banque mondiale et de nombreux donateurs adopteront très largement dans les années 90. S’inspirant de l’expérience de la Bolivie et d’un certain nombre d’autres pays d’Amérique latine, il met en place avec son équipe les principes de gestion d’organismes permettant de financer rapidement et de façon transparente des programmes communautaires en évitant les lourdeurs administratives qui caractérisent de nombreux pays africains. Ces nouveaux organismes baptisés les Fonds d’Investissements Sociaux seront reproduits dans de nombreux pays africains et latino-américains. À cette époque, il participe également à un travail sur la promotion des méthodes participatives dans le développement local et sur le capital social. Il défend l’importance de la prise en compte des concepts de participation et de capital social pour favoriser un développement économiques et social durable. Il est l’auteur de plusieurs publications sur ce sujet.

 

Il rejoint la région Europe et Asie Centrale de la Banque mondiale après la chute du mur de Berlin et travaille sur les pays nouvellement indépendants de l’ex-Union soviétique. Il est muté dans cette région car il parle le russe mais surtout parce que la région demande l’appui de la Banque mondiale pour faire face à la profonde crise sociale qui secoue tous ces pays qui font face à de très difficiles transitions économiques. Il développe des fonds d’investissement sociaux et des programmes sociaux en Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan, Kirghizstan, Tadjikistan et travaille aussi sur l’Ukraine et la Russie. Il est finalement nommé chef de la division du développement social pour l’Europe de l’Est et les pays de l’ex-Union soviétique. Dans ses nouvelles fonctions, il travaille notamment sur la prévention des conflits et les programmes de reconstruction et est responsable des analyses sociales nécessaires au travail de la Banque mondiale. Il mène également des analyses sur l’intégration des minorités ethniques et écrit un ouvrage à ce sujet.

 

Du fait de sa connaissance des politiques publiques sur l’intégration des minorités, il est nommé directeur du Fonds pour l'Éducation des Roms qu’il met en place et dirige pendant deux ans. Le fonds est géré depuis Budapest mais opère dans 16 pays. Créé par la fondation Soros et la Banque mondiale avec l’appui d’une dizaine de donateurs, le fonds finance de nombreux programmes d’aide à l’intégration des enfants Roms dans les systèmes éducatifs nationaux. Il recrute une équipe composée quasi exclusivement de diplômés Roms. Le fonds est aujourd’hui toujours en opération.

 

À son retour à Washington, il est chargé de revitaliser l’unité en charge des conflits et de la prévention de la violence à la Banque mondiale. Il lance un programme d’analyse sur les questions de fragilité et de conflits qui publie de nombreuses analyses et ouvrages afin d’informer les programmes de reconstruction et de prévention qui deviennent une activité de plus en plus importante pour la Banque mondiale. Il est un des contributeurs du premier rapport sur le développement dans le monde sur les conflits de 2010, intitulé « Sécurité et développement ». En parallèle, il conseille les équipes de la Banque mondiale qui travaillent dans les pays touchés par les conflits et la violence, comme le Liban, le Honduras, l’Irak, l’Albanie, la Serbie.

 

En 2014, il est nommé spécialiste en chef pour les questions de fragilité, conflits et violence avec la charge de coordonner les programmes d’analyse et d’études de la Banque mondiale sur les conflits et d’assurer que les équipes sur le terrain reçoivent les conseils et les analyses nécessaires pour mettre en place leurs opérations. Même si sa fonction est globale, il est basé pendant deux ans à Nairobi où le programme de la Banque mondiale sur les conflits a été installé. Il développe une méthodologie d’analyse des conflits connue sous le nom des analyses de risque et de résilience. Le conseil d’administration de la Banque rend obligatoire la réalisation de ce type d’études pour tous les pays qui souffrent de hauts niveaux de violence. Cette méthodologie va également être adoptée par de nombreuses autres agences d’aide.

En 2016, il prend la direction d’une étude phare menée conjointement par la Banque mondiale et le Secrétariat général des Nations Unies sur la prévention des conflits. Cette étude implique près de 70 chercheurs à travers le monde et est soutenue financièrement par une douzaine de grandes agences de développement. Elle est présentée par le secrétaire général des Nations Unies et le président de la Banque mondiale à l’Assemblée générale des Nations Unie en septembre 2018. L’étude s’intitule « Les chemins de la paix ». Sa préparation aura nécessité presque deux ans. Elle est aujourd’hui très largement considérée comme l’analyse la plus complète qui existe sur les différentes dimensions de la prévention des conflits. Elle offre également un cadre conceptuel pour organiser des actions sur le terrain. Alexandre Marc est ensuite le responsable pour la préparation de la première stratégie de la Banque mondiale sur la réponse aux conflits et à la violence.

 

En 2019, Alexandre Marc quitte la Banque mondiale et rejoint le centre de réflexion de Brookings comme senior fellow, non résident. Il travaille alors sur la géopolitique des États fragiles et examine la nouvelle rivalité États-Unis, Chine, Russie dans les pays en conflit ou fragiles. Il produit un rapport sur cette question avec Bruce Jones le directeur du programme de politique étrangère. C’est alors qu’il reprend son travail sur la gouvernance globale et la démocratie. À la fin de son mandat à Brookings, il rejoint deux institutions. Tout d’abord l’Institut des Transitions Intégrées basé à Barcelone où il fait partie d’un groupe de travail sur les narratifs qui poussent à la polarisation et aux conflits. Il participe à la publication de plusieurs rapports sur cette question et travaille avec une équipe en Colombie, une au Mexique et une autre au Kenya sur les stratégies pour réduire l’impact des discours qui poussent vers les conflits et la dégradation démocratique dans ces pays. Il rejoint également l’Institut International d'Études de Sécurité de Londres.

 

Depuis qu’il a quitté la Banque mondiale, il se consacre, en parallèle aux différentes activités mentionnées plus haut, à une recherche sur la démocratie avec un perspective globale et à l’écriture d’un ouvrage sur ces questions. Il écrit également une chronique bimensuelle sur la démocratie pour l’Institut Montaigne.

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